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La performance technique au coeur de l'équilibre écologique
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3. Les espèces de saules les plus couramment utilisées en techniques végétales en milieux humides

3. Les espèces de saules les plus couramment utilisées en techniques végétales en milieux humides

  • Salix purpurea : Saule pourpre, osier rouge. L’espèce la plus intéressante en génie végétal par sa croissance plus lente et moins importante que les autres espèces. Très commun dans le sud de la France, il peut être utilisé partout sauf en Bretagne où il est rare. Non disponible en piquets.
  • Salix elaeagnos ou Salix incana : saule drapé, saule des torrents. Utilisé en Rhône-Alpes et Provence mais aussi dans les Cévennes et Pyrénées voir dans l’extrême Est, il est particulièrement élégant avec son bois rouge et ses fines feuilles enroulées (ce qui le différencie de Salix Vinimalis à feuilles non enroulées et beaucoup plus rare dans ces régions). Croissance relativement lente, résistant à de longues périodes sèches, hauteur de 2 à 6 m.
  • Salix triandra : saule à trois étamines, saule amandier, osier brun. Couramment utilisé en vannerie avec des variétés telles que « Noir de Touraine », « Grisette » ou « Long-bud ». En génie végétal, seule l’espèce type ou ses hybrides naturels doivent être utilisés. Saule arbustif de 2 à 6 m qui tient son nom de ses fleurs mâles qui portent 3 étamines (généralement 2 chez les saules). Floraison abondante. Non disponible en piquets.
  • Salix cinerea : saule cendré, saule gris. Utilisable dans toute la France à l’exception de la façade Ouest où il est remplacé par le saule roux (Salix atrocinerea) caractérisé par une pilosité rousse sur les nervures de la face inférieure des feuilles. De croissance relativement lente et d’une hauteur de 2 à 6 m, l’espèce est à réserver aux conditions marécageuses, terrains inondés à tourbeux. Peut se développer en mi-ombre. Taux de reprise des boutures très variables.
  • Salix alba : saule blanc. Saule courant dans toute la France. Pousse le long des cours d’eau et dans les zones humides. Traditionnellement cultivé pour la vannerie, cet arbre est traditionnellement dans nos campagnes formé en « têtard ». Sa croissance très rapide et son caractère d’arbre (hauteur jusqu’à 20 m) lui confère moins d’intérêt en génie végétal que les espèces arbustives. Cet espèce de saule est utilisé en pieu ou piquet vivant.
  • Salix viminalis : saule des vanniers, osier vert, osier blanc. Arbrisseau ou arbre à rameaux souples grisâtres ou verdâtres, plus rarement jaunâtres, d’une hauteur de 3 à 6 m. Il est très répandu en bordure des cours d’eau et dans les marais de toute l’Europe. Très utilisé en vannerie, il est également l’une des espèces couramment utilisée en génie végétal pour confectionner fascines, boutures et plançons.
  • Salix fragilis : saule fragile. Grand arbre mesurant entre 15 et 20 mètres de hauteur, il tient son nom de la fragilité de ses rameaux qui sont très cassants. De ce fait, sa fragilité le déconseille pour une utilisation en bas de berges. On l’utilise donc éventuellement plutôt depuis la mi hauteur de berge jusqu’en haut de berge en pieu vivant, bouture, plançon et/ou fascine.